CHLOE
Une course à couper le souffle
Quelle ne fut pas ma surprise de me trouver nez à nez avec une horde de chiens loups dès mon arrivée en Terre angevine (Claire aime décidément créer la surprise). À la tête de cette meute, Damien, notre guide, nous explique que les huskys (de leur vrai nom de race) sont d’adorables bêtes et j’ai pu constater à leur contact qu’il disait vrai : de vrais nounours. Après les présentations, il était temps de se mettre au cani-kart ! Damien nous invite à nous asseoir dans notre « char » sur des sièges ressemblant à ceux d’une voiture de course, le tout tiré par nos bolides ambulants.
En mode « vêtements qui ne craignent rien » (ça Claire nous l’avait bien précisé), j’ai donc vécu une expérience dingue : l’impression de voler avec une meute de chien pour guide dans cette forêt dont ils connaissent chaque recoin. Je suis impressionnée par leur vitesse. Malgré un terrain plutôt abrupt, nous avons été surpris de la souplesse des amortissements ! Et 1h15 plus tard : franchissement de la ligne d’arrivée. J’en veux encore !
SEB
Le plus original de mes apéros
Claire nous a déniché un coin sympa pour nous payer l’apéro, et son clin d’œil sur mon goût pour la grimpette m’a intrigué. Quand nous avons fait la rencontre de Cyril, l’homme du Parc de la Burelière à la Cornuaille – alias l’homme qui murmurait à la cime des arbres, j’ai commencé à comprendre : ce gars-là est un peu perché ! Fièrement équipé d’un baudrier, je me suis mis dans la peau de Spiderman pour monter aisément les mètres qui nous séparent de notre tablée. C’est beau là-haut ! quel calme et quelle belle lumière du soir ! Quand tout le monde est arrivé, Cyril, notre serveur hors-pair nous a rejoint avec son panier apéro gourmand. Suspendu à la cime des arbres, nous avons contemplé, rêvé et dégusté ce savoureux moment « aérien ». Magique !
CARINE
Un voyage à 20000 lieux sous les mers…dans une carrière !
Nous étions tous novices de la plongée et je dois dire que l’on n’en menait pas large. D’autant que je ne suis pas une fan des expéditions sous-marines. Entraînée par l’enthousiasme de mes amis, j’ai fini par me laisser convaincre par l’idée que plonger dans une carrière, ça vaut tout de même de tenter l’expérience. L’endroit est plutôt sympa, un écrin de nature avec ce paysage qui se reflète dans l’eau, témoin d’une industrie granitière. Comme dans une expédition à la Jacques Cousteau, je me mets dans la peau de la femme grenouille enfilant _ tant bien que mal _ la combinaison que JP (Jean-Pierre, maître des lieux) nous a remis. Munie de nos bouteilles d’oxygène et après une rapide formation, le moment solennel est venu de nous jeter à l’eau. J’ai du Jean-Marc Barr qui sommeille en moi, je m’imagine dans le Grand Bleu. Et c’est parti pour une immersion en mode 20 000 lieux sous les mers. Là, se dévoile sous mes yeux une faune aquatique bien présente mais aussi des épaves de bateau ou même du matériel d’exploitation de la carrière, comme resté figé en profondeur. J’ai été émerveillée. C’est décidé ! Je m’inscris pour un stage de plongée !